Post 1: Samedi 2 NOVEMBRE 2024  

Ce matin, après un petit déjeuner copieux qui est un vrai repas car nous ne déjeunons pas le midi, nous partons en taxi à TENRIKYO.
 

Le Congo, ce petit pays producteur de pétrole, n’a plus d ‘essence dans les stations et les taxis sont rares. Notre chauffeur a dormi dans sa voiture et a attendu toute la nuit pour avoir de l’essence.

Arrivés à TENRIKYO, Pascaline et son équipe nous attendent et nous font un accueil de stars.

La visite du centre après deux ans d’absence est mitigée, il y a moins d’accouchements en raison de l’ouverture de plusieurs centres et il y a un petit laisser aller sur l’hygiène que nous soulignons pour que les choses s’améliorent vite.

Le centre est fermé le samedi, mais au Congo, pour des raisons économiques, les fonctionnaires travaillent un samedi par mois (cqfd en France !!)

Avec du mal, nous partons à MAMBA retrouver Ornella et son équipe, le centre est resplendissant et il y a une activité soutenue par rapport à l’ouverture il y a 2 ans.

Pascal identifie les travaux et il est prévu une action de santé publique avec un dépistage du diabète et de l’HTA (mesure de la pression artérielle) à laquelle je vais participer avec Véro comme assistante.

Nous allons à l’hôpital de BACONGO où Carmel, (Dr. et directrice de l’hôpital) nous rejoint pour nous faire visiter l’hôpital qui est devenu très fonctionnel.

Nous visitons le service d’ophtalmologie et constatons que Tricia s’occupe parfaitement bien des lunettes que nous envoyons.

Nous en profitons pour réceptionner les 26 cartons arrivés à l’hôpital et nous les déballons avec un Chirurgien très sympathique.

Ce chirurgien, malheureusement, a des difficultés pour opérer : la table opératoire est dans un piteux état.

 

Nous décidons de voir avec Carmel, nous pourrions aider à l’achat d’une nouvelle table opératoire. Ce chirurgien de 45 ans s’appelle Bertrand. Il est dans cet hôpital depuis ses études de médecine. Il est très peu rémunéré, mais on le voit passionné par son métier de Chirurgien.

 

Nous quittons l’hôpital et nous allons à la « Mandarine » (salon de thé, pâtisserie,…!!) avec Carmel et Christian, notre fidèle complice, qui a pris des jours de congé pour pouvoir nous assister dans notre mission.

 

Christian est en pleine forme, mais un peu soucieux de son activité professionnelle.

Sa Société l’a délocalisé à Pointe Noire (500 km de Brazzaville).

 

Demain, je vous raconterai notre visite d’un nouveau dispensaire, à proximité du centre-ville.

Nous allons réfléchir à l’ouverture d’un bloc obstétrical.

 

Dans Brazzaville, nous constatons que l’activité économique est très réduite. La pénurie d’essence se répercute sur la vitalité des bars restaurants et de l’économie locale.

 

Le temps passe vite et nous décidons de rentrer à l’hôtel pour nous reposer.

Nous sommes passés en huit heures de l’hémisphère Nord à l’hémisphère Sud où la température est ici encore très chaude.

 

Nous sommes en saison sèche et il n’a toujours pas plu. Les pluies torrentielles en Europe seraient bien nécessaires pour les Africains. Comme vous le savez, nous avons déréglé la planète et les africains en souffrent beaucoup.

 

En tout cas, ils nous le reprochent, je passe le relais à Véro qui va vous donner son ressenti sur deux ou trois choses qui l’ont frappées lors de cette première journée en Afrique équatoriale.

 

  À demain - Philippe.

 

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J’ai été frappée par la chaleur humide dès notre arrivée.
L’accueil est chaleureux et j’ai déjà mon surnom, Mme PASCAL…

Cette journée a été riche en émotions. Durant la visite des centres, j’ai pu discuter avec de jeunes mamans qui venaient d’accoucher. Elles sont plusieurs dans une même pièce et le nouveau-né est couché à côté d’elles.

J’ai pu faire la connaissance de Carmel (Dr et directrice de l’hôpital de Bacongo) qui est une personne pleine de ressources avec de faibles moyens.

 

Elle est reconnaissante de toutes les actions menées sur place.

A demain Véro