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BRAZZAVILLE – POST 6 DU JEUDI 13 NOVEMBRE 2025


                                         Ce matin, nous avons prévu de partir avec Carmel Matoko, Médecin Cheffe du district du Pool ayant à sa charge quatre hôpitaux et 34 CSI en pleine brousse au sud de Brazzaville. Son fidèle chauffeur Barthoux nous conduira à une soixantaine de kilomètres de Brazzaville. Nous apporterons la vingtaine de colis préparés depuis un an.

                                        Barthoux passe nous prendre à 9h et, après avoir chargé les colis, nous partons chercher ce qu’il appelle un drap qui sera en fait une bâche pour couvrir le chargement dans le pick-up du 4x4.
Nous récupérons Carmel et filons tout droit vers le sud rapidement. Nous sommes dans ces paysages de collines, faites de savane arbustive à perte de vue sous une chaleur qui commence à devenir assez accablante.

 

                                            Nous discutons beaucoup avec Carmel et nous mesurons la tâche de sa mission, puisqu’au final tout ce qui est éloigné de Brazzaville est un peu négligé par les autorités de santé. Sur le trajet, nous nous arrêtons dans un petit dispensaire fait de trois cabanes. Le Chef de Centre très volontaire y travaille avec presque rien, à part deux lits, une table d’examen et un bureau pour faire de la médecine.

           Carmel a fait ouvrir ce petit Centre qui est le long de la nationale ,comme vous le verrez sur les photos, elle pense que c’est une voie d’accès assez facile pour les nombreux petits villages perdus dans la brousse.

En plus, il est loin des grands centres de Brazzaville et encore loin de Kinkala, la ville où se trouve l’hôpital que dirige Carmel.

                                       Le long de cette route, nous trouvons de multiples vendeurs de champignons, fraîchement ramassés puisqu’il a plu la veille, des vendeurs d’asperges sauvages, et surtout des vendeurs de mangues puisqu’il y a des manguiers partout, vraiment partout, partout…. 

           

                                     Il y a aussi des petits tas de bois pour allumer le feu ainsi que des sacs de charbon. Il y a un vrai commerce le long des routes, des producteurs directement au consommateur et à un prix largement compétitif.

Les voitures s’arrêtent donc régulièrement, et ils font leur marché d’une façon tout à fait naturelle.

                                     

le 4X4 et son chargement

le 4X4 et son chargement

la brousse

la brousse

vendeur de petit bois

vendeur de petit bois

dispensaire 1

dispensaire 1

visite

visite

visite dispensaire 1

visite dispensaire 1

le premier dispensaire

le premier dispensaire

Pascal et ...

Pascal et ...

les 4 lits

les 4 lits

le bureau du dispensaire 1

le bureau du dispensaire 1

intérieur dispensaire 1

intérieur dispensaire 1

          Nous quittons cet hôpital pour nous rendre dans la ville que Carmel nous fait visiter, nous longeons un super Palais Présidentiel, très vide. Et Barthoux nous emmène jusqu’à la rivière, la Foulacarie, à quelques kilomètres, ce qui nous permet de voir des paysages absolument magnifiques.


        Il nous raconte qu’un couple d’éléphants est passé récemment, et comme ils disent « a fait un enfant » avant de s’installer dans le secteur. Heureusement les quelques éléphants qui restent sont protégés ici.

Il n’y a plus de singes en revanche : ils ont été tous mangés, durant les périodes de guerre…

​

                             

                                     Nous arrivons à Kinkala sur une route absolument magnifique goudronnée depuis Brazzaville et réalisée par une entreprise de travaux publics française. L’électricité est aussi présente et il n’y a pas de coupure ou de délestage comme dans la capitale.
Nous sommes accueillis à l’hôpital par deux jeunes médecins et le médecin directeur. La plupart de ces jeunes médecins ont été formés à Cuba lors d’échange avec le pays et sont quand même très volontaires et très engagés pour faire fonctionner ce petit Hôpital fraîchement rénové.

 

                                     Nous déchargeons les colis que nous ouvrons et je dois dire que j’ai le sentiment que nous leur avons apporté un petit peu de paradis parce qu’il manque de tout. Nous visitons l’hôpital équipé d’un bloc opératoire.

 Mais en final, il y a peu de patients car, la plupart du temps, au Congo, il faut payer pour se faire soigner et non pas l’inverse comme dans notre pays.

                                      Nous finissons par voir un petit garçon de deux ans qui a fait un neuropaludisme très sévère avec une méningite Après une période de coma, Carmel préconise de le mettre sous antiépileptique pour éviter qu’il fasse des convulsions. Nous décidons de prendre en charge ce médicament puisque la maman n’a pas d’argent.

module mère-enfant
Philippe, Pascal, Véronique et le personnel du centre
déchargement des colis
livraison des colis préparés à Sully
manguier
le bloc opératoire
Carmel avec une carte des districtes médicaux
Carmel à son bureau
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