Post 2 – 3 NOVEMBRE 2024
Le dimanche au Congo est très calme, c’est un jour de repos sacré mais sans taxi, Brazzaville est un vrai désert et la corniche le long du fleuve Congo est bien peu animée.
La pénurie de pétrole est liée à un problème d’acheminement par le train qui relie Pointe Noire au bord de l’océan Atlantique et les plateformes off-shore avec Brazzaville.
Cette ligne mythique a été construite par les français durant la période coloniale et traverse la forêt primaire du Mayombe.
Les trains mettent plusieurs jours parfois à arriver compte tenu les aléas tropicaux.
Christian nous a accompagné et nous nous dirigeons vers la basilique et assistons à la fin de la messe avec une chorale exceptionnelle et une église pleine de fervents catholiques.
Nous achetons un petit régime de bananes que nous nous partageons.
Elles ont un goût tellement spécifique que nos bananes importées sont bien fades en comparaison.
Nous négocions un taxi pour aller voir à 20 km au nord de Brazzaville le nouvel orphelinat de Soeur Virginie.
Nous bloquons le chauffeur pour le retour car par chance, André a réussi à avoir un peu d’essence, les courses de taxis ont terriblement augmenté.
L’orphelinat est neuf, fonctionnel, bien géré par sa directrice que nous connaissons depuis longtemps.
Les enfants nous reconnaissent, les plus grands sont joyeux à l’image de l’amour que leur donne la sœur.
Ils sont scolarisés à proximité, certains vont à la faculté et toujours cette politesse, cette organisation avec une maison propre et des enfants qui ne sont pas livrés à eux-mêmes.
La sœur nous demande de l’aide pour l’achat d’une gazinière pour remplacer le four qui est HS et pouvoir cuisiner et refaire des gâteaux.
Nous faisons une photo de groupe et nous reviendrons mercredi la revoir après avoir rencontré Charef, l’épicier à qui nous envoyons chaque mois un chèque pour l’achat de viande ou poisson pour la chaîne alimentaire.
Après un passage à la Mandarine nous rentrons à l’hôtel.
Bref, demain les choses sérieuses commencent….
Bon dimanche
Philippe
Je découvre une autre partie de Brazzaville, nous marchons le long de la corniche, les habitants cultivent des jardins ou lavent leur linge dans le fleuve.
Lors de notre passage sur le marché du plateau, un des commerçants voulait me garder en échange d’une statuette…
Je fais la connaissance de sœur Virginie, elle a actuellement 21 enfants dont le plus petit a 1 an. La maman l’avait abandonné 4 jours après sa naissance.
Lors de notre départ, les enfants ont chanté la chanson de Francis CABREL.
A demain
Mme Pascal