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BRAZZAVILLE – POST 10 DU LUNDI 17 NOVEMBRE 2025
 

                                             Ce lundi matin, nous faisons des consultations avec Christele. Nous partons avec Véro de très bonne heure pour Kinsoundi.

 La circulation de la ville est importante et nous arrivons un peu en retard, attendus par une bonne cinquantaine de patients, qui sont déjà là depuis une heure très précoce de la matinée.

                                            Nous démarrons la consultation avec de nombreux patients ayant le paludisme et surtout des maux de dos, et, pour certains, ce qu’ils appellent la grippe.

Ils prennent un médicament appelé « Rapidex » qui semble efficace. Même si je doute un peu lorsque je vois le contenu… Placebo ?

                                           Nous retirons un corps étranger dans le conduit auditif d’un petit garçon amené par son institutrice.
Et enfin, le plus tragique, nous finissons par l’examen d’une petite fille qui a été victime d’une tentative de viol. Bref, autant vous dire que ce genre de matinée ne nous laisse pas indifférents à la vie de ces quartiers très populaires avec une population souvent très nécessiteuse et qui n’a pas les moyens d’acheter les médicaments.

                                           Malgré tout, les CSI donnent gratuitement les médicaments principaux pour le paludisme, la douleur, l’hypertension artérielle et le diabète. Les soignants donnent à peu près une semaine de traitement.Ce qui oblige les malades à revenir et à se faire suivre ou dépister au bout de très peu de temps et d’avoir ainsi un peu plus de pérennité pour leur traitement.

                                          Tous les dépistages du paludisme, des IST, et de certaines maladies infectieuses sont gratuits.
Les examens radiologiques sont payants et certains médicaments, très utiles comme ceux contre les brûlures d’estomac ou les problèmes de thyroïde, sont payants et relativement coûteux.

                                           Nous voyons une bonne cinquantaine de patients et faisons la fameuse petite pause fruits pour nous régénérer.Je suis particulièrement admiratif de la rapidité du Laboratoire, qui, grâce au TROD (Test rapide d’Orientation Diagnostique) nous fournit des résultats très rapidement, un peu comme lors des tests du COVID.

                                        Nous faisons le tour du dispensaire et Véro distribue les dernières layettes. Pascal nous a rejoint et nous constatons que les travaux ont bien avancé dans la nouvelle salle d’hospitalisation, comme vous pourrez le constater sur les photographies que nous joindrons aujourd’hui.
Le dispensaire est propre, avec une hygiène parfaite et le personnel extrêmement motivé afin qu’il fonctionne bien.
Le Cosa est désormais représenté par des jeunes, ce qui change la donne et permet de donner une impulsion dynamique à son fonctionnement.

                                       Nous sommes rejoints par la police qui va faire une enquête pour cette petite fille, qui semble avoir été victime de sévices sexuels…

                                      Après avoir été à Data vérifier la fin des travaux, à savoir la dalle pour le patio et la couverture, Pascal est allé à Mamba afin de finaliser les travaux réalisés par un couvreur et la pose d’un bout de carrelage au niveau du bloc opératoire.

 

                                       Il nous rejoint donc à Kinsoundi et nous faisons la traditionnelle photo de groupe devant le dispensaire. En attendant la chanson que vous connaissez tous, « c’est bon pour le moral. » …
 

                                       Nous quittons le Centre pour retourner à Data pour mettre au point les travaux avec le carreleur.Nous en profitons pour réunir toute l’équipe et leur proposer un deal : si nous les trouvons plus motivés avec une Cheffe de Centre incarnant un vrai lead, nous sommes prêts à les aider beaucoup plus l’année prochaine.

                                       Ce dispensaire est situé à côté d’un petit marché qui ne vend que des bananes, et particulièrement la banane plantain que nous mangeons en légume. Il n’est pas très loin du stade et sur le parking de celui-ci une bonne centaine de candidats au permis de conduire moto se préparent à passer l’examen.

                                     Nous nous dirigeons vers la Mandarine pour faire une petite pause car aujourd’hui il fait vraiment très chaud. L’air n’est pas respirable et il va sans doute faire un orage tropical cette nuit, nous promettant une nuit compliquée.

                                   Nous avons depuis notre séjour de nombreuses coupures d’électricité et donc d’eau et de wi-fi.
Les conditions sont vraiment rudes car lorsque les nombreux groupes électrogènes se mettent en marche, ils créent une pollution assez incroyable.


                                  Demain, nous ferons un dernier tour à Mamba et à NGassa pour vérifier la bonne fin des travaux et remettre le contenu des derniers cartons.

                                                                          Philippe

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