top of page

Il faut chaud aujourd’hui, avec un beau ciel bleu azur. Nous ne rentrons pas trop tard après avoir mangé une banane excellente qui a un goût de banane et de soleil.
Ce soir, nous avons invité Christian et sa petite famille à la pizzeria, je suis parrain et Véronique marraine de Pascal et Philippe dont nous allons fêter l’anniversaire.

 Les enfants sont ravis de cette sortie et nous enverrons des photos.
Bon, évidemment, soirée à risque glouglou!
Philippe et Pascal

Nous achetons nos graines et partons au bout de la ville voir sœur Virginie pour mettre en place la chaîne alimentaire.

 La traversée de la ville, le long du fleuve, montre une activité intense de commerces avec de multiples camions avec containers. L’Afrique semble commercer un maximum et c’est bien normal puisque leurs principaux contributeurs sont désormais l’Inde et la Chine.

Les libanais ,eux, investissent beaucoup dans les structures commerciales.

 

ROGER, le chauffeur

VENDREDI 18 NOVEMBRE

 

 

                 Départ après une bonne nuit et surtout

une bonne digestion d’un mignon (je ne connaissais pas mais cela n’est pas du filet d’agneau) et de la purée dans un restaurant indien dirigé par des libanais.

                 Nous quittons l’hôtel vers l’hôpital de Carmel pour rencontrer Bricia, le médecin Opthalmo.

                Il y a deux jours, une infirmière m’a sollicité pour une jeune maman aveugle qui consultait avec son bébé aussi mal voyant. Nous avons été choqués par cette situation et le diagnostic posé un peu vite chez cet enfant m’a interrogé. J’ai demandé un avis opht et Bricia m’a confirmé qu’ils avaient tous les deux une cataracte congénitale, c’est à dire une opacification d’un cristallin liée à une toxoplasmose congénitale pour le bébé. Il semble persister une petite luminosité visuelle et donc, si une main expérimentée change le cristallin, l’enfant pourra trouver sa vue naturelle.

L’enjeu est vraiment vital, Bricia va présenter le dossier au professeur du CHU et s’il le faut, nous participerons financièrement à l’opération. Je vous tiendrais au courant.

Un jeune papa m’a demandé de vérifier les ordonnances opht de ses deux garçons que je trouve compliquées. Bricia me confirme qu’il y a bien une erreur. Elle va essayer de leur trouver des lunettes parmi celles que nous avons envoyées.
Les histoires médicales sont parfois tragiques ici quand les soins ne sont pas donnés à temps. Nous contrôlons en France, comme en Europe, la sérologie de la toxoplasmose tous les mois chez nos parturientes.

 

 

 

 


               

                    Nous allons régler les factures chez Modeste, ses tables roses font un « effet bœuf » et nous espérons qu’elles seront aussi résistantes que les précédentes.
                   Puis nous allons déposer dans les trois dispensaires le matériel neuf (balance, tensiomètre et thermomètre) achetés en France. Nous testons les tensiomètres et nous passons un peu de temps avec les équipes qui sont ravies de nous retrouver.

                   Nous sommes à la moitié de notre séjour et l’amertume chez certains est palpable. Roger nous véhicule et nous partons dans la cité et au marché TOTAL, grand marché africain pour trouver des graines de semences fortement réclamées par tout le monde.

 Les graines européennes ne poussent pas bien car elles ne sont pas « tropicalisées ».

 Ici, elles valent très chères, nous achetons, salades, tomates, choux, combos, aubergines, oignons, concombres…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous suivons à distance les travaux du frigoriste et surtout les deux premiers accouchements sur nos tables roses. Pascal a retrouvé le premier bébé, une petite fille, née sur la table d’accouchement de MAMBA en 2019, prénommée Pascale, dont la maman est journaliste. La petite est un peu apeurée car le centre lui rappelle sans doute les vaccins et les mauvais souvenirs.

 Philippe, le deuxième accouché est activement recherché par tous pour que je puisse le voir et le gâter comme Pascale.

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

 

bottom of page