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BRAZZAVILLE - POST 1 DU SAMEDI 8 NOVEMBRE

 

Première journée d’immersion à Brazzaville après une arrivée hier soir un peu surréaliste à l’aéroport où nous devrons régler une amende pour récupérer le permis de conduire de notre chauffeur de l’hôtel suite à une péripétie congolaise.

 

Dans l’avion à moitié plein, qui se dirigera ensuite vers Pointe Noire la capitale économique du Congo, productrice de pétrole, les passagers sont surtout des pétroliers travaillant pour Total.

 

Pascal, Véronique et moi, partons après un solide petit déjeuner visiter les dispensaires. Les taxis sont présents cette année, l’essence « coule à flot » et, plus de discussion, la course est à 1000 CFA.

 

Nous arrivons à Bissita, Serge, le chef de centre n’est pas là, nous visitons et voyons trois jeunes accouchées. Le centre est au calme.

 

Nous le quittons pour Terrinkyo, repeint fraîchement en vert. Tout sent bon, fraîchement nettoyé, et Pascaline impose le respect. Le bloc équipé les années précédentes est bien entretenu, et permet une bonne quarantaine de naissances tous les mois.

Nous voyons quelques parturientes en pleine forme. Il y a 37 colis reçus de Paris par Aviation sans Frontières stockés chez Pascaline.

Cette année, 60 colis ont été confectionnés grâce aux dons de l’hôpital de Sully, du Laboratoire, Pierre Fantino, infirmier, pharmacie Kuypers, opticiens M et Mme Llonch, Mme Dabout Maillard, gynécologue ; et la layette tricotée par Françoise, Sœur Marie Emmanuelle de Bouzy la Foret, Mme Roussel.

Nous en profitons pour donner quelques layettes et vêtements de bébé récupérés dans un carton que nous ouvrons sur place pour faire plaisir aux mamans.

 

Nous quittons le dispensaire pour Mamba, Ornella est heureuse de nous revoir, le dispensaire est nickel ;

le Cosa est représenté par deux jeunes qui vont faire l’information dans le quartier pour deux journées de consultation la semaine prochaine que je ferai avec Véronique.

 

Après avoir mangé une petite banane fraîchement cueillie, nous la quittons et partons à Ngassa.

 Nous verrons trois jeunes accouchées à peine majeures, en situation compliquée.

J’aurai l’occasion de vous expliquer comment fonctionne le centre, ici pas de sécu.

 

La ville est paisible très bien entretenue, nous sentons que la pénurie de pétrole l’an dernier est bien finie.

Nous repartons, direction la Mandarine pour prendre un ice tea framboise citron fabriqué maison avec du vrai thé et sans sucre…. !

Retour à l’hôtel pour se détendre un peu.

Philippe

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