top of page

MARDI 22 NOVEMBRE

 

                            Ce matin, nous partons direct à l’aéroport en zone de fret pour chercher nos trois derniers colis. Après des palabres avec tout un tas de gens qui gravitent autour de vous et vous arrachent les papiers, que je récupère difficilement, je pique une colère froide et nous rentrons devant l’agent qui admet que le fret humanitaire devrait être gratuit ? Hélas, l’avion de fret qui a fait escale à Lagos au Nigeria n’est pas arrivé.
                              Nous sommes dépités par l’énergie dépensée depuis le départ avec Paola, Dany, Alain dans 
le conditionnement des colis, leur acheminement, et cette situation. De plus, on me dit qu’ils sont destinés à Carmel et que seul Carmel pourra les retirer.
Carmel doit faire un retour d’expérience à haut niveau pour que les choses changent.
Nous partons à TERRINKYO revoir Pascaline qui nous attend sous une pluie tropicale battante que nous regardons à l'extérieur sur une chaise, amenant une fraîcheur incroyablement bienfaisante pour l’organisme.
                               Les routes vont vite devenir impraticables et nous attendons notre ambulance avec nos dix poubelles plastiques. Nous tâcherons lors d’un prochain envoi, de mettre des poubelles en inox plus hygiéniques mais ici au prix inabordable de 100 Euros la poubelle ! Alors que vous les trouvez à moins de 20 € chez IKEA
                             

                              Bref, nous quittons Terrenkyo dans notre ambulance endiablée et notre chauffeur, Loyal, ça ne s’invente pas, utilisant à notre plus grande joie la sirène et  le gyrophare. Les policiers nous laissent passer, bref un moment que nous vous montrerons en vidéo qui est assez jubilatoire.
Nous arrivons chez Christele qui nous refait visiter le Centre de Kinsoundi et ne cache pas son amertume de nous voir partir. Son Centre est magnifique et fonctionnera parfaitement.

Nous avons de grandes discussions sur les croyances et elle est toujours très empathique avec les malades et le personnel.

                                 Nous faisons une série de photos interminables sur le seuil du Centre et partons retrouver Ornella à Mamba.
Même situation avec notre discrète Ornella, et le soleil commence à évaporer l’eau tombée, façon hammam !
                                Nous la quittons pour retrouver l’hôpital de Bacongo et voir l’arrivée de la table gynécologique dans le service. Edith, la numéro 2 de l’hôpital, nous accueille, Carmel étant en formation. Elle ne cache pas son plaisir de voir cette table qui va améliorer la prise en charge des nouvelles accouchées.
Nous les quittons et nous nous octroyons un petit goûter en allant déguster deux boules de glace dans une pâtisserie indienne tenue par des libanais. Ils nous feront visiter leur boutique de A à Z.
Je prends fruit de la passion et pistache (libanaise) ; la glace est excellente faite avec des produits frais.
                                 Nous avons un vrai coup de fatigue, je sens que si je m‘allongeais par terre je dormirais.
C’est une des années les plus difficiles au niveau du climat et sans doute le passage sous l’équateur rend l’acclimatation encore plus difficile, et puis nous avons aussi vieilli depuis 2019…
Bref, demain nos trois chefs de Centre et Carmel nous invitent à déjeuner pour les adieux ; Elles nous ont demandé de façon très déguisée nos pointures de pieds... nous vous raconterons…

 

Philippe et Pascal

 

bottom of page